le site des caribous givrés, notre tour du monde 2013 et autres voyages à venir...
mardi 28 mai 2013
L'école en voyage.
Je ne vais pas a l'école normal car je fais le tour du monde avec ma famille. Chaque jour je travaille dans des cahier de maths,anglais,français. En voyage j'ai appris des choses différent: sur les animaux, sur les différences entre des crétiens et des musulman, sur les cheminée de fée et la nature, des choses sur l'histoire. Mon bureau est une bande désiner car l'école est dans la voiture. C'est difficile d'écrire parce que sa bouge. Je trouve que l'école en voyage est trop long et platte, mais j'aime mieux avec maman quand même.
Kazakhstan – bilan
Et oui, ce pays mérite un petit bilan. Nous avons finalement passé neuf jours au Kazakhstan, qui paraissait petit vu du Canada et qui s'avéra être un pays immense, dont nous avons parcouru près de 3,500 km dans des conditions souvent difficiles.
Ce pays est rempli de contrastes. Nous y avons vécu des très belles expériences et d'autres plus ardues. On a rencontré des visages bourrus et d'autres très amicaux, des steppes arides et de vertes oasis ou nous avons pu nous relaxer au bord de l'eau, des routes magnifiques ou poussés par le vent, nous avons pu rouler à des moyennes de 100km/h, et d'autres ou il nous a fallu plus de 3 heures pour couvrir 60km.
Premier aspect intéressant du Kazakhstan: la nature. Nous avons quitté la Russie en traversant la Volga qui avait débordé et inondé des champs entiers pour entrer au Kazakhstan et découvrir un paysage désertique digne de celui de Dubaï. Du sable à perte de vue sur des steppes plates avec, cerise sur le gâteau, des chameaux par milliers qui partagent de rares points d'eau avec de magnifiques chevaux sauvages.
Le summum de la désertification du Kazakhstan se concrétise en visitant la ville d'Aralsk, port de cette fameuse mer qui a fondue comme neige au soleil à cause de décisions douteuses de l'époque soviétique (cultiver le coton, plante nécessitante d'importantes quantités d'eau, dans une région aride). Cette ville dont l'exploitation portuaire faisait vivre 60,000 personnes se trouve aujourd'hui à plus de 80km du rivage et l'eau de la mer d'Aral a atteint des taux de salinité empêchant toute vie de subsister.
Coté faune, nous avons été ébloui par le nombre de rapaces (aigles et faucons) chassant dans des steppes sans fin, par des sortes de marmottes miniatures qui se tiennent toute droites au bord des routes, comme contrôlant le passage, par les chameaux bavants et poilus nous regardant d'un air las, ou par les troupeaux d'animaux domestiques, moutons, chèvres, vaches et chevaux qui se mélangent parfois.
Coté humain, nous avons eu des contacts limités au début de notre parcours. Le coté réservé des kazaks et la barrière du langage dans les villages ont rendu les contacts difficiles. Nous avons eu la chance de faire de magnifiques rencontres avec des locaux qui ont su nous montrer leur sens de l'hospitalité comme cette famille qui nous a invité à partager le thé avec elle (le thé s'est avéré être un véritable festin).
Je ne vous raconte pas la tête que nous avons faite lorsqu'après un repas pris au campeur, nous avons vu une table remplie de gâteaux, bonbons, fromages, yaourt, pains et leur fameuse soupe au nouilles. Nous avons passé une excellente soirée mais faire deux repas en une soirée n'a vraiment plu qu'à Gerald qui a pu se remplir l'estomac pour la semaine complète.
Que dire des routes... pas de surprises de ce coté. Nous nous attendions au pire et nous avons vécu le pire. Des routes impraticables pour un Rudolf chargé d'un campeur qui ne cessait de sauter et basculer de gauche à droite. Des camions coincés dans la boue qu'il fallait croiser, une troisième voie virtuelle que les kazakhs se créaient en dépassant alors qu'un autre véhicule arrive en face, comptant sur la bonne volonté des deux automobilistes pour se tasser.
Mais la cerise sur le gâteau restera les policiers. Comme dans les pays précédents, le fait que Rudolf ne possède qu'une seule plaque fut un prétexte constant pour nous arrêter. Autant cela était folklorique dans les autres pays, autant votre patience atteint ses limites dans ce pays ou nous nous avons rencontré ce genre des patrouilles au moins 5 à 8 fois par jour. Parfois, les policiers se contentaient de vérifier nos papiers avant de nous laisser partir en tentant gentiment de nous soutirer quelques dollars (qu'ils n'ont jamais reçus de notre part), parfois d'autres se sont montrés plus insistant et il nous fallait profiter d'un moment opportun pour leur reprendre nos papiers avant de partir sans leur demander leur avis.
Nous savions le pays corrompu mais nous fûmes déçu de constater que la pire expérience policière nous attendait à notre entrée en Ouzbékistan. Après avoir attendu plus de 5 heures à la douane, des policiers imbibés de vodka ont tenté de nous soutirer de l'argent en nous disant que nous avions trop bu! Situation délicate que de gérer un policier corrompu et bourré qui ne montre aucun signe de sympathie. La aussi, nous sommes resté fermes et tout en restant polis, nous lui avons gentiment fait comprendre que son statut de policier ne lui donnerait pas un ascendant suffisant pour que nous puissions satisfaire ses avides besoins d'argent. Ce chapitre sur les policiers corrompus ne se refermera donc pas en quittant le Kazakhstan.
Voilà, nous sommes en Ouzbékistan. Nous retournerons au Kazakhstan dans 1 mois pour rejoindre la Mongolie. Mais nous sommes désormais des voyageurs avertis. Jusqu'à maintenant nous pouvons même nous targuer d'un bilan positif car non seulement ceux-ci n'ont jamais réussi à nous soutirer quoique ce soit alors qu'un d'entre eux a du nous laisser son porte-clé ! Il faut croire que le monde de requins des affaires auquel Gérald est confronté en Occident nous prépare très bien à ce genre d'expérience !
samedi 18 mai 2013
Un jour a la ferme
Un jour, nous nous sommes arrêtés au bord de la mer en Ukraine. On s'était pile arrêtés près d'une sorte de ferme ou habitait un homme et deux petits garçons jumeaux. Il nous a dit qu'on pouvait dormir sur la plage, puis, il nous a offert du lait frais provenant de sa ferme.
Après, il nous a invités dans sa ferme pour voir les animaux. Il y avait des chèvres, des cochons, des paons, des poules, des canards, des dindons... En tout cas, il y avait pleins d'animaux. Après, il nous a donné des poissons séchés. Nous avons essayés de lui dire que c'était trop pour nous, mais il ne comprenait pas. Donc, on a du les garder. Pour les remercier, nous avons offert un ballon de soccer aux petits garçons. Ils ont joués avec toute la soirée. On ne savait pas quoi faire des poisson. Tout d'un coup mon père a eu une idée. Nous allions faire une soupe de poissons. Malheureusement, c'était trop salé. Alors, on ne l'a pas mangé.
Après, il nous a invités dans sa ferme pour voir les animaux. Il y avait des chèvres, des cochons, des paons, des poules, des canards, des dindons... En tout cas, il y avait pleins d'animaux. Après, il nous a donné des poissons séchés. Nous avons essayés de lui dire que c'était trop pour nous, mais il ne comprenait pas. Donc, on a du les garder. Pour les remercier, nous avons offert un ballon de soccer aux petits garçons. Ils ont joués avec toute la soirée. On ne savait pas quoi faire des poisson. Tout d'un coup mon père a eu une idée. Nous allions faire une soupe de poissons. Malheureusement, c'était trop salé. Alors, on ne l'a pas mangé.
Kazakhstan
Ça y est, l'Aventure commence. Nous avons quitté tout ce qui ressemblait encore à des repères et avons franchi la frontière kazakh. Les quelques jours précédents, nous avions traversé un minuscule bout de Russie (1000 km...une goutte d'eau dans l'océan russe). Belles églises surmontées de dômes dorés, des champs à perte de vue, quelques forêts, quelques villes assez modernes, dont une remplie d'asiatiques et de temples bouddhistes...allez comprendre...La frontière kazakh est marquée par la Volga, qui doit déborder pendant les crues de printemps, car les routes empruntées semblaient flotter sur l'eau. La sortie de Russie s'est effectuée comme l'entrée, sans encombre. L'entrée kazakh fut relativement aisée aussi, bien que le douanier, après avoir inspecté le camper (et demandé son prix), se soit lancé dans un speech sur la NHL canadienne en essayant d'obtenir un « souvenir »...et ça commence !
Après 2 journées kazakhs, nous pouvons confirmer que oui, la police est bien présente. Ville, campagne, village, elle vous repère de loin et viens montrer son pouvoir. Les policier s sont assez sympas en général, mais jesens que ces contrôles constants vont vite nous taper sur le système.
Nous confirmons aussi qu'il vaut mieux choisir la bonne route. Le trajet Astrakhan-Atyrau, environ 300 km, nous a pris 8 heures. Et pas le choix, car si on essaye d'aller plus vite, on est sur de casser Rudolf. Donc ce matin, nous avons opté pour un « léger » détour (500 km de plus...) afin d'éviter une route réputé pour être désastreuse. On ira pas vérifier ! Nous confirmons également qu'un séjour au Kazakhstan vaut bien un mini-safari: outre les vaches, moutons et chèvres qui encombrent les routes, ce sont des troupeaux entiers de chameaux et de chevaux sauvages qui gambadent dans la steppe. Et comme nous sommes au printemps, nous avons le spectacle des jeunes poulains qui font leur premier pas. De toute beauté ! On remercie la faune car au niveau de la flore, c'est plus déprimant: des herbes courtes et broussailleuses à perte de vue. À cela, vous rajoutez quelques derricks datant de la préhistoire qui s'élèvent ça et là, des villes à moitié fantôme faites de maisons en torchis,
un vent si fort qu'il est difficile d'ouvrir la portière de la voiture et 34 degrés à l'ombre...Un pays pour l'instant très aride, mais les paysages et les climats sont tellement changeants, que l'on risque d'avoir des surprises en 2500 km.
Sinon, les Caribous se portent bien. Le rythme du voyage est installé: école dans la voiture (malgré les bosses), des repas de plus en plus souvent dans le campeur, car les restaurant sont plus rares et moins diversifiés, jeux de ballon dans la nature en fin de journée, jeux de société sur le grand lit.
Les enfants font preuve d'une belle patience malgré les heures de route (agrémentées de Nintendo, de films, de livres et de travail). Ils sont maintenant des pros de la géographie, ont des notions d'histoire des régions que nous traversons. Ils ont fait de beaux progrès en anglais et arrivent à prononcer quelques mots dans chaque langue des pays visités. Pour l'instant, beaucoup de plaisir de leur côté. Les parents gèrent plus de stress évidemment.
Un voyage pareil est un défi quotidien. Rien n'est jamais acquis. Et nous apprenons à gérer les problèmes les uns après les autres. Hier, par exemple, nous avons constaté le matin que de l'eau coulait sous le campeur, du côté des éviers. Donc l'après-midi, bien garé dans un parking d'hôtel, Gérald a passé 4 heures la tête dans la plomberie du campeur pour colmater la fuite (qui s'en allait droit sur le système électrique de tout le campeur...) pendant qu'Yvana frottait et re-frottait la montagne d'habits sales dans le lavabo de l'hôtel. Mmmm, des vacances vous dites ??
Après 2 journées kazakhs, nous pouvons confirmer que oui, la police est bien présente. Ville, campagne, village, elle vous repère de loin et viens montrer son pouvoir. Les policier s sont assez sympas en général, mais jesens que ces contrôles constants vont vite nous taper sur le système.
Nous confirmons aussi qu'il vaut mieux choisir la bonne route. Le trajet Astrakhan-Atyrau, environ 300 km, nous a pris 8 heures. Et pas le choix, car si on essaye d'aller plus vite, on est sur de casser Rudolf. Donc ce matin, nous avons opté pour un « léger » détour (500 km de plus...) afin d'éviter une route réputé pour être désastreuse. On ira pas vérifier ! Nous confirmons également qu'un séjour au Kazakhstan vaut bien un mini-safari: outre les vaches, moutons et chèvres qui encombrent les routes, ce sont des troupeaux entiers de chameaux et de chevaux sauvages qui gambadent dans la steppe. Et comme nous sommes au printemps, nous avons le spectacle des jeunes poulains qui font leur premier pas. De toute beauté ! On remercie la faune car au niveau de la flore, c'est plus déprimant: des herbes courtes et broussailleuses à perte de vue. À cela, vous rajoutez quelques derricks datant de la préhistoire qui s'élèvent ça et là, des villes à moitié fantôme faites de maisons en torchis,
un vent si fort qu'il est difficile d'ouvrir la portière de la voiture et 34 degrés à l'ombre...Un pays pour l'instant très aride, mais les paysages et les climats sont tellement changeants, que l'on risque d'avoir des surprises en 2500 km.
Sinon, les Caribous se portent bien. Le rythme du voyage est installé: école dans la voiture (malgré les bosses), des repas de plus en plus souvent dans le campeur, car les restaurant sont plus rares et moins diversifiés, jeux de ballon dans la nature en fin de journée, jeux de société sur le grand lit.
Les enfants font preuve d'une belle patience malgré les heures de route (agrémentées de Nintendo, de films, de livres et de travail). Ils sont maintenant des pros de la géographie, ont des notions d'histoire des régions que nous traversons. Ils ont fait de beaux progrès en anglais et arrivent à prononcer quelques mots dans chaque langue des pays visités. Pour l'instant, beaucoup de plaisir de leur côté. Les parents gèrent plus de stress évidemment.
Un voyage pareil est un défi quotidien. Rien n'est jamais acquis. Et nous apprenons à gérer les problèmes les uns après les autres. Hier, par exemple, nous avons constaté le matin que de l'eau coulait sous le campeur, du côté des éviers. Donc l'après-midi, bien garé dans un parking d'hôtel, Gérald a passé 4 heures la tête dans la plomberie du campeur pour colmater la fuite (qui s'en allait droit sur le système électrique de tout le campeur...) pendant qu'Yvana frottait et re-frottait la montagne d'habits sales dans le lavabo de l'hôtel. Mmmm, des vacances vous dites ??
vendredi 10 mai 2013
Ukraine
Nos visas Russes...
Erreur, le consulat a bien ré-ouvert le lendemain, mais les employés nous ont fait comprendre que nous ne pourrions pas déposer nos demandes de visa avant le 8 mai (la veille d'un autre congé de 4 jours). Rester 2 jours de plus à Simferopol ne nous enchantait pas alors nous décidons de partir vers Yalta. Il est clair que la région est très jolie et que la Crimée possède un joli relief, mais Yalta a le malheur de se trouver dans une situation similaire à Trabzon:
une ville coincée entre la mer Noire et des montagnes qui favorisent la brume. C'est donc dans la brume que nous retournons sans trop d'enthousiasme. Aucun moyen de trouver un camping dans la région, alors nous nous promenons avec Rudolf en pleine ville. Nous trouvons une place et décidons de nous détendre un peu. Après une agréable marche le long de la cote, nous nous arrêtons boire un verre lorsque qu'un orage se met à tonner. Horreur, deux jours avant, nous avions cassé la lucarne du toit au-dessus du matelas. Nous courons comme des malades avec nos gougounes et retrouvons le Campeur 5 à 10 mn après le début de la pluie. On calfeutre la lucarne et protégeons ce qui peut être protégé. Les dégâts sont minimes, mais nous retiendrons la leçon qu' « un tiens vaut mieux que deux tu l'auras » en matière de voyage. Nous attendions un camping pour fixer tranquillement cette lucarne et nous voulions visiter la Crimée pendant que les Russes traiteraient nos visas. Erreur, il ne faut pas être plus royaliste que le roi et nous apprenons sur le terrain qu'il est certainement préférable de fixer rapidement les choses qui doivent être fixées et demander nos visas dès que c'est possible de le faire (dans notre cas, passer 3 jours de plus à Ankara aurait été certainement la meilleure solution).
Fâché par l'orage et la brume, nous faisons demi-tour et regrimpons chercher le soleil. Nous avions vu, le long du chemin, dans les montagnes, de petits restaurants. Nous nous arrêtons dans l'un d'eux, nous négocions de dormir sur leur parking profitons d'un bon souper et le lendemain, nous prenons carrément une chambre dans leur petit hôtel pour passer une journée complète dans un endroit sympa. En effet, rien ne nous attend à Simféropol, la perspective d'un véritable shampoing met Yvana dans tous ses états et la petite rivière, les jeux pour enfants et les promenades en forêt achèvent de nous convaincre.
Ce sera donc une journée lessive-chasse aux insectes-sieste-bricolage.
Le mercredi, nous repartons pour Simferopol, bien décidés à forcer la porte des Russes. Mais aussi résignés à attendre une bonne semaine pour récupérer nos visas. En effet, les sites officiels annoncent des délais de 7 jours minimum pour l'obtention d'un visa pour les Français. À 9h15, nous réussissons enfin à pénétrer dans le consulat. Ouf, un pied dedans, nous sommes sur la bonne voie. Et parfois, il y a des jours de chance. Après un petit moment, nous sommes reçus par un fonctionnaire, tout sourire, qui nous fait nos visas en ..30 minutes. Nous sommes ressortis tout abasourdis du consulat, avec un peu de mal à y croire. Bye bye l'Ukraine, on repart vers l'est, plus que 20 000 km avant le Pacifique !
Impressions d'Ukraine
L'Ukraine est bien proche de l'Europe que nous connaissons et si vous vous retrouvez à boire un café sur une terrasse d'Odessa, vous vous sentirez comme à la maison. Pourtant, en se plongeant dans les détails, c'est tout un choc culturel et de belles découvertes qui vous attendent. Voici quelques détails insolites qui nous ont plu.
Les Ukrainiens aiment décorer leur maison.
Dans les campagnes, c'est le bleu qui est à l'honneur, mais parfois aussi d'autres couleurs vives. Les devantures, qui donnent sur la route, sont souvent décorées de gravures qui les rendent vraiment charmantes. Ce qui est drôle, c'est que cette « mode » a parfois été reproduite sur les immeubles de l'ère soviétique. Tout un contraste entre ces blocs de bétons délabrés et les petites gravures ukrainiennes qui ornent les balcons !
Les Ukrainiens n'aiment pas enterrer leurs tuyaux.
Tout d'abord, on pense que les routes sont dotées de « portes » limitant l'accès aux véhicules trop haut, comme les camions. Et bien non, ce sont en fait les canalisations. Celles-ci descendent de la route principale jusqu'aux villages, formant un labyrinthe de tuyaux de différentes formes et couleur, à l'air libre.
Les Ukrainiens aiment vendre au bord de la route. Et aiment acheter du poisson séché et du miel. Dans certaines régions, on trouve des étals tous les quelques mètres !
Les corbeaux ukrainiens sont nombreux. Juchés dans les arbres, au crépuscule, on se sent un peu dans un film d'Hitchcock !
Les traiteurs des supermarchés ukrainiens sont le meilleur endroit pour découvrir les spécialités locales. En effet, après avoir passé 45 minutes à essayer de déchiffrer le menu du restaurant et avoir commandé pour la cinquième fois des brochettes de poulet, la devanture du traiteur permet de voir la nourriture et de choisir. Bon, il reste quand même des surprises, comme ce dîner acheté le deuxième jour et durant lequel nous avons mangé...des crêpes à la confiture et aux pommes. Les enfants étaient ravis !
L'écriture cyrillique est très simple: le H se prononce N, le N se prononce I, le Y se prononce U et ainsi de suite. Donc si vous voulez vous retrouver dans la bonne ville, vous avez intérêt à mémoriser de façon photographique le nom en Ukrainien ou en Russe !
Les policiers ukrainiens sont non seulement assez sympa en général (non, non, Monsieur, il n'y a PAS de plaque à l'avant des véhicules au Canada...on y a droit tous les 50 km!) mais également indulgent: « un feu rouge...oups, je crois que je l'ai un peu grillé, certes... » ne nous pas coûté d'amende salée. Ouf.
Les Ukrainiennes ne sont pas toutes blondes. On a bien du voir une ou deux brunes... ! Par contre, c'est vrai: elles sont sacrément jolies et ont les plus longues jambes de l'univers. Je pense que Gérald a encore un torticolis à force de se retourner.
L'Ukraine est une terre de contrastes, à nouveau, et si l'on trouve Zara sur les belles avenues d'Odessa, on se tape aussi des centaines de km de routes en mauvais état, voire en horriblement mauvais état. Les Ladas sont aussi nombreuses que les 4x4 rutilants, et les babouchkas, fichus sur la tête, peuplent les campagnes.
Quelques informations pratiques pour les voyageurs: coût de la vie relativement élevé dans les grandes villes (Boissons: 3$ pour un cappucino, 3$ la bouteille d'eau, 1,5$ le coca, 3$ le verre de vin, entre 2 et 4$ pour une bière pression / repas: environ 7-8$ le plat, pas très copieux, les accompagnements sont en sus), impossible de trouver un camping, hôtel bon marché en dehors des grands centre (30$ pour une nuit, chambre très confortable), route depuis la Moldavie jusqu'à Odessa dans un état déplorable, certains tronçons sont presque impraticables. Essence à 1 euro le litre, Diesel à 0,90-0,95ct d'euros. Bcp de wifi dans les villes, parking facile, aucun problème de sécurité à notre avis. Attention, il est parfois difficile de trouver des restaurants dans les campagnes.
samedi 4 mai 2013
Le pourtour de la mer noire.
Nous ne saurons certainement jamais si c'est le fait d'habiter au canada ou de ne pas etre passé par une agence qui nous a couté ces délais, mais une chose est sure, nous avons attendu bien trop longtemps a Trabzon ces visas Iraniens qui ne nous serons certainement pas accordés et il est temps de prendre des décisions. La notre fut de contourner la mer noire. Ce détour rajoute plus de 2000 km sur notre parcours initial. L'assurance de la voiture a pris fin et il faut désormais se dépêcher de rejoindre le Kazakhstan pour nous assurer que nous tiendrons notre calendrier (serré car notre voyage ne durera pas plus de 7 mois). Destinations Ankara ou nous obtenons nos visas Kazakh en 3 jours et profitons pour découvrir Ankara (avec ses parcs remplis de BBQ).
Nous repartons le lundi en nous assurant une dernière fois que nous pouvons faire une croix sur notre visa Iranien.
Prochain pays, la Bulgarie.
Que de contrastes dans ce pays ou nous entrons en traversant un village sorti du moyen age empreint d'une forte pauvreté et cette riviera découverte après quelques kilomètres ou les hôtels nous rappelaient la folie des grandeurs de Dubai. Nous avons galéré pour trouver un endroit ou dormir et le regard lugubre des Bulgares ne nous rassurait peu. Nous avons finalement trouvé une jolie plage pour reprendre des forces avant de repartir de plus belle.
Nous nous levons tôt pour tenir nos délais et arriver à Odessa (Ukraine) assez tôt pour demander nos visas de transit pour la Russie. Les visas étant définis pour des entrées, sorties et durées précises, nous devons absolument arriver à Odessa le plus vite possible. Nous arrivons en Roumanie et trouvons un camping pas trop loin de la mer. Grosse montée d'adrénaline lorsqu'Yvana apprend que les pays Orthodoxes fêtent la Pâques et que c'est férié les jours ou nous comptions justement nous rendre au consulat Russe. Afin de ne pas répéter l'erreur de Trabzon et être coincé 7 jours dans une ville, nous décidons de rouler comme des malades pour parcourir les 1000 km restant en deux jours afin de déposer nos demandes de visa le vendredi.
Avec Rudolf, les embouteillages, les traversées de villages, les nombreux contrôles routiers (et non, nous n'avons pas de plaques à l'avant du véhicule)... notre moyenne tourne aux alentours des 60km/h. Heureusement, nous parvenons tout de meme à doubler certains véhicules...
Donc, on se lève tôt avec l'espoir de rejoindre Odessa en moins de 48 heures. On passe l'anecdote sur cet employé des ferries qui voulait nous escroquer pour une traversée du Danube (ils voulaient que nous débarquions Rudolf du Ferry et ce sont des locaux qui ont sauvé la situation). Ensuite il a fallu compter sur le fait qu'entre la Roumanie et l'Ukraine, il faut traverser sur 500 mètres la Moldavie, charmant petit pays infesté de trafiquants d'armes. Nous arrivons dans les temps à la frontière. Il nous faut au total passer 4 douanes (sortie Roumanie, entrée Moldavie, puis sortie Moldavie et enfin entrée en Ukraine). Il nous aura fallu plus de 4h30 pour franchir ces 4 étapes. On a eu droit a tout, l'attente d'une heure au poste frontière Roumain car les gars étaient partis pour le lunch, la taxe Moldave pour tout véhicule étranger-incluant une taxe écologique, la sortie du territoire Moldave ou nous avons du négocier une amende fictive alors que nous n'avions fait que 500m dans le pays, enfin les Ukrainiens qui ont été très sympas et courtois mais qui ont tout de même imposés à Rudolf une fouille complète. Nous sommes ressorti de cette expérience lessivés et pensions que la route vers Odessa était ouverte devant nous, grave erreur. La route a été pourrie sur des kilomètres et des kilomètres. Le goudron était parsemé de trous béants empêchant toute progression supérieure à 20-30km/h. Les 300 km allaient paraître bien long. Malgré cela, on avance, on emprunte des routes parallèles de terre qui sont plus praticables que les routes. Nous croisons des Ukrainiens en treillis ressemblant à des mercenaires imbibés et ayant le même sourire que les Bulgare. Nous nous cachons tant bien que mal pour la nuit. Le lendemain matin nous arrivons enfin à Odessa et au consulat Russe pour apprendre que ce dernier est fermé. Ok, on reviendra lundi, en attendant on pose le Campeur en ville et on va profiter de la plage en prenant notre mal en patience.
Nous repartons le lundi en nous assurant une dernière fois que nous pouvons faire une croix sur notre visa Iranien.
Prochain pays, la Bulgarie.
Que de contrastes dans ce pays ou nous entrons en traversant un village sorti du moyen age empreint d'une forte pauvreté et cette riviera découverte après quelques kilomètres ou les hôtels nous rappelaient la folie des grandeurs de Dubai. Nous avons galéré pour trouver un endroit ou dormir et le regard lugubre des Bulgares ne nous rassurait peu. Nous avons finalement trouvé une jolie plage pour reprendre des forces avant de repartir de plus belle.
Nous nous levons tôt pour tenir nos délais et arriver à Odessa (Ukraine) assez tôt pour demander nos visas de transit pour la Russie. Les visas étant définis pour des entrées, sorties et durées précises, nous devons absolument arriver à Odessa le plus vite possible. Nous arrivons en Roumanie et trouvons un camping pas trop loin de la mer. Grosse montée d'adrénaline lorsqu'Yvana apprend que les pays Orthodoxes fêtent la Pâques et que c'est férié les jours ou nous comptions justement nous rendre au consulat Russe. Afin de ne pas répéter l'erreur de Trabzon et être coincé 7 jours dans une ville, nous décidons de rouler comme des malades pour parcourir les 1000 km restant en deux jours afin de déposer nos demandes de visa le vendredi.
Avec Rudolf, les embouteillages, les traversées de villages, les nombreux contrôles routiers (et non, nous n'avons pas de plaques à l'avant du véhicule)... notre moyenne tourne aux alentours des 60km/h. Heureusement, nous parvenons tout de meme à doubler certains véhicules...
Donc, on se lève tôt avec l'espoir de rejoindre Odessa en moins de 48 heures. On passe l'anecdote sur cet employé des ferries qui voulait nous escroquer pour une traversée du Danube (ils voulaient que nous débarquions Rudolf du Ferry et ce sont des locaux qui ont sauvé la situation). Ensuite il a fallu compter sur le fait qu'entre la Roumanie et l'Ukraine, il faut traverser sur 500 mètres la Moldavie, charmant petit pays infesté de trafiquants d'armes. Nous arrivons dans les temps à la frontière. Il nous faut au total passer 4 douanes (sortie Roumanie, entrée Moldavie, puis sortie Moldavie et enfin entrée en Ukraine). Il nous aura fallu plus de 4h30 pour franchir ces 4 étapes. On a eu droit a tout, l'attente d'une heure au poste frontière Roumain car les gars étaient partis pour le lunch, la taxe Moldave pour tout véhicule étranger-incluant une taxe écologique, la sortie du territoire Moldave ou nous avons du négocier une amende fictive alors que nous n'avions fait que 500m dans le pays, enfin les Ukrainiens qui ont été très sympas et courtois mais qui ont tout de même imposés à Rudolf une fouille complète. Nous sommes ressorti de cette expérience lessivés et pensions que la route vers Odessa était ouverte devant nous, grave erreur. La route a été pourrie sur des kilomètres et des kilomètres. Le goudron était parsemé de trous béants empêchant toute progression supérieure à 20-30km/h. Les 300 km allaient paraître bien long. Malgré cela, on avance, on emprunte des routes parallèles de terre qui sont plus praticables que les routes. Nous croisons des Ukrainiens en treillis ressemblant à des mercenaires imbibés et ayant le même sourire que les Bulgare. Nous nous cachons tant bien que mal pour la nuit. Le lendemain matin nous arrivons enfin à Odessa et au consulat Russe pour apprendre que ce dernier est fermé. Ok, on reviendra lundi, en attendant on pose le Campeur en ville et on va profiter de la plage en prenant notre mal en patience.