dimanche 28 avril 2013

FITNESS

Les appareils de fitness ça sert a s'exercer. En gros, c'est des trucs de gym. Il y a des appareils de fitness pour les jambes, les bras, le dos, le fessier... Il y en a partout en Turquie, près de la mer, au bord des autoroutes, et aussi dans les parcs. Ainsi les parents peuvent faire du fitness pendant que les enfants jouent au parc. Un soir nous avions dormi près d'un terrain de soccer. Autour du terrain, il y avait une piste d'atléthisme . Le matin, il y avait plein de dames qui marchaient sur la piste. En plus, elles étaient chaudement habillée, alors qu' il faisait très chaud. Elles devaient brûler sous leurs habits.

Lois

Les douze ballons de soccer

En France, j'ai acheté douze ballons de soccer. Avec papa, nous avons comme projet de les offrir a des enfants. En Turquie, on a jouer au soccer avec les enfants d'un village. Papa et moi on été a l'ataque, Lois été dans les buts. Nous avons gagné. J'ai marqué 3 buts et Lois a fait de très beaux arrets.

Après, on a donné le ballon aux enfants. Ils étaient super contents et nous avons pris une photo avec eux.

Gastronomie turque


La renommée de la cuisine turque a franchi les frontières, mais souvent ce n'est que l'image du « kebab » qui nous vient à l'esprit lorsque nous évoquons la gastronomie de ce pays. À tort, car la variété et la finesse sont au rendez-vous à chaque repas.

La viande est très présente dans les plats turques, bien plus que les féculents. Les « kebabs », rôtissant à la verticale dans les barbecues, se dégustent en « dürum » (wrap-sandwich) ou dans un pain plus épais, mais toujours agrémenté de salade, oignon, tomates. Sans sauce par contre !





Les côtelettes d'agneau sont prisées. Cette viande goûteuse et fine se déguste aussi en version « iskender », c'est-à-dire trempée dans une sauce tomate et accompagnée de yogourt. Un vrai délice !




Les « köfte » sont les boulettes de viande, aussi populaire que le favori de Loïs: les « urfa kebab », sorte de viande hachée disposée en forme de saucisse dans l'assiette. La version « adana » est semblable, mais bien plus épicée ! Attention à vos palais !


Malcolm, quant à lui, a opté pour les « sis tavuk », les brochettes de poulets, parsemées de piments rouges, que l'on peut commander par kilo dans certains restaurants !

À côté des viande, on retrouve plusieurs sortes de poissons. Les poissons de mer, le long de la côte de la mer Égée ou Méditerranée, mais également des poissons d'eau douce, les « alabalik ». Il sont servis dans une cassolette allant au four, rissolés dans l'huile puis parsemés de fromage qui s'empresse de fondre, ou alors façon « meunière », au beurre tout simplement, ou encore couverts de flocons de piments !

Si les viandes sont accompagnées de diverses salades, d'un peu de riz, de bulgur, ou de quelques frites, le poisson ne vient qu'avec une montagne d'oseille, des oignons hachés et de la salade croquante...sans sauce !

Quelques découvertes culinaires nous ont impressionnés. Tout d'abord les « pide », les pizzas turques. De forme ovale, elles se déclinent en version carnivore (tout viande), au fromage ou aux légumes. Enfournées dans de vrais fours à bois, la pâte garde tout son croquant. Le fromage utilisé rappelle le fromage à raclette. Un vrai délice servi avec des crudités.
Cependant, après quelques investigations, j'ai découvert la raison de l'onctuosité de la garniture...une demi-plaque de beurre par « pide » ! À consommer donc avec modération (deux jours entiers pour digérer quand même...)



Ensuite, nous nous sommes attaqués aux « mantis ». Ce sont des raviolis fait maison, plus petits que les italiens, originaire d'Asie centrale (miam, on devrait en retrouver sur notre route). Ils sont trempés dans un yogourt et une sauce tomate et des épices sont proposées pour en relever le goût:
nous avons identifié la menthe, le cumin et le piment. La quatrième épice restera un grand mystère...

Au niveau des desserts (je sens que les gourmandes se réveillent !), deux découvertes: les « künefe », sorte de gâteau aux filaments de blé trempés dans le sucre, dégoulinant et fourré...au fromage ! Une vraie merveille !
Et puis les petites gâteries qu'on croque tout au long de la journée, loukoums, fruits secs, noisettes, mais aussi les délicieuses pistaches enrobées dans du jus de grenade.

Tout cette nourriture se doit d'être dégustée avec un bon verre … d'  « ayran ». Eh non,
le verre de vin ne fait pas partie des coutumes locales, même si il se trouve assez facilement et est tout à fait buvable. Il est remplacé par un yogourt dilué dans de l'eau et du sel. Mélange assez étonnant, mais très désaltérant et qui permet d'atténuer les effets des piments cachés un peu partout.

Sinon, on commence la journée, on finit les repas, on prend une pause avec l'incontournable çay, le thé turque, très fort, très chaud, que l'on déguste par petites lampées. En version noire ou à la pomme, même les enfants en redemandent !



Vous l'aurez compris, la Turquie est magnifique, accueillante, diversifiée. Mais même sans ces atouts, rien que sa cuisine vaut la visite.


vendredi 19 avril 2013

Est de la Turquie

En route vers Trabzon


Nous quittons donc Göreme et la Cappadoce. Yvana a adoré cette région et souhaite y rester 6 mois de plus, Gerald a un avis beaucoup plus mitigé car la région est très touristique et les commerçants sont « aggressifs » (ils vous regardent comme si vous étiez un billet de banque sur patte!). Heureusement que notre chemin ne croise que peu de ces endroits en haute saison car nos nerfs ne le supporteraient pas.
Nous nous dirigeons vers la ville de Trabzon avec devant nous plus de 600km à avaler. La route est très belle mais, très vite, nous passons au travers de montagnes impressionnantes. 
Nous longeons un lac de montagne et nous y arrêtons pour y passer la nuit. Nous sommes en pleine nature et en profitons pour nous balader, jouer au badminton et faire un feu en soirée. Un beau moment de détente qui ressemble à la vision que Gerald se faisait du tour du monde et de la visite de contrées lointaines, loin des campings et des villes. Nous repartons le lendemain après qu'Yvana ait regrimpé sur le campeur pour finir de mastiquer un bout du toit qui fuyait (vive l'accréditation d'escalade!). Nous repartons vers des montagnes énormes et pensons l'avoir facile pour finir les 300km qu'il nous reste à faire pour rejoindre Trabzon, mais Rudolf va nous faire vivre un véritable enfer. En pleine montée d'un col (2'200m d'altitude), le moteur se met à s'emballer sans pour autant tracter. Nous nous arrêtons, pas de bruit suspect, pas d'odeur de brulé, pas de fuite. Nous redémarrons Rudolf qui repart normalement, un ouf de soulagement qui ne dure pas longtemps car Rudolf remet cela quelques mètres plus loin. Nous sommes au milieu de cette côte qu'il nous faut franchir. Derrière nous, il n'y a que des minuscules villages, avec trois chèvres et un chien pelé...alors, un garage Ford, il ne faut pas rêver! En conduisant en transmission manuel, Rudolf rejoint péniblement le sommet.
Mais pas répit, car devant nous, ce sont des montagnes à perte de vue: il nous reste 80 km de cols. Aie...Fini l'envie de prendre des photos toutes les 2 mn, fini les ''Oh, que c'est beau, cela mérite une photo'. C'est bien crispés que nous redescendons jusqu'à Trabzon. Au final, nous constatons que c'est un problème de transmission qui ne se produit qu'en montée. Avec l'aide par mail d'un atelier canadien et celle d'un garage complet à Trabzon (oui, oui, nous avons réussi à communiquer malgré le fait que leur anglais était aussi bon que notre turc!), Rudolf repart avec un moteur qui ronronne. Bon, il va juste falloir remettre de l'huile de transmission, régulièrement, pendant les 20'000 km restant ! La bonne nouvelle, c'est que Gérald pourra se reconvertir en mécanicien à notre retour au Canada !
Trabzon est une étape importante pour nous: le consulat iranien délivre théoriquement des visas en quelques heures. L'obtention des ces droits de passage est importante à nos yeux car, non seulement l'Iran fait partie des 3 destinations majeures de notre parcours (avec la Turquie et la Mongolie) mais aussi car, en cas de refus, les chemins alternatifs sont vraiment difficiles, longs et représentent bcp moins d'intérêt.
Nous dormons le soir sur un parking entre deux voies d'autoroute....entre la circulation et les imbéciles qui font du tapage nocturne, Yvana ne dort pas de la nuit. Le lendemain, nous nous rendons, à travers la brume, au consulat Iranien : accueil chaleureux mais assez pessimiste. La nouvelle procédure du consulat nécessite un envoi du dossier à Téhéran et cela peut prendre plus d'une semaine. Nous sommes indécis sur la manière d'interpréter cela: est-ce une volonté de dissuader les gens de rentrer en Iran en période pré-électorale ? Un réel souci de vérifier qui entre en Iran ? Ou tout simplement une excuse pour refuser un visa?

Prêts à optimiser notre semaine forcée au bord de la mer Noire, nous passons à l'office du tourisme et tombons sur un monsieur vraiment serviable qui nous garde quasiment 2 heures pour nous rendre de multiples services. Il doit s'ennuyer ferme car il faut l'avouer, Trabzon est une ville rude, coincée entre la mer Noire et les montagnes (100 mètres de sol plat environ avant les pentes abruptes) et il n'existe que deux types de météo: soit il pleut, soit il y a de la brume. Nous sommes malgré tout heureux de constater qu'il y a le monastère de Sumela à quelques dizaines de kilomètres, Aya Sofia, église byzantine charmante, des excellents jeux pour les enfants. Alors nous prenons notre mal en patience. Par contre il faudrait que la situation évolue car en cas de retard du visa ou d'immobilisation de Rudolf pour une période plus longue, nous ne tiendrons pas longtemps à Trabzon, avec une humidité qui nous transperce les os, bien qu'il existe un bon pub servant des énormes bières locales (Efes) et de généreux verres de vin !

En conclusion: nous avons vraiment apprécié les 2 heures de grimpette/redescente à pic pour atteindre le monastère de Sumela, superbe, malgré la pluie; nous avons survécu au froid et à l'humidité, bien que le mot « soleil » ait carrément disparu de notre vocabulaire; Rudolf continue à nous faire des frayeurs malgré toute l'huile dont nous l'abreuvons; et nous croisons tous nos doigts (y compris ceux des pieds) pour obtenir nos visas lundis et pouvoir enfin quitter cette « charmante » ville que nous connaissons par coeur !
La suite des aventures des Caribous mouillés lundi !


La suite des aventures des Caribous...

...Tout ne va donc pas pour le mieux dans le meilleur des mondes

On a tout tenté: les larmes aux yeux des enfants, la mine triste et déconfite de leurs parents...mais cela n'a pas fonctionné. Aucun apitoiement de la part des Iraniens. Au consulat, on nous a simplement répondu: pas de nouvelles...pas de nouvelles. Bref, on ne saura probablement la vérité bien plus tard. Pour le moment, nous avons décidons de quitter la brume. Marre de Trabzon. Nous aurons passé dans cette ville plus de temps que nul part ailleurs et c'est bien le pire endroit de la Turquie.

Nous avons pris notre mal en patience en tentant de rejoindre ce que les Turques appellent la "petite suisse". on nous avait décrit un paysage très bucolique. Nous étions donc gonflé à bloc pour reprendre des forces dans la campagne mais une brume digne d'un livre de Stephen King nous est tombée dessus ! Dépités de notre escapade ratée, nous avons décidé de redescendre près des côtes ou la grisaille est au moins à quelques centaines de mètres au dessus. Nous en profitons pour nous occuper de Rudolf. le bruit bizarre ne se produisant qu'en montée, il n'est pas facile d'expliquer à des mécaniciens qui ne parlent pas un mot d'anglais notre problème. Nous préférons donc recontacter l'atelier montréalais "Drivetec" - celui qui avait préparé Rudolf pour son grand voyage et ceux-ci nous aiguillent vers un problème de  transmission.

En effet, nous constatons au garage que le niveau d'huile de la transmission est bas. Nous repartons avec l'espoir d'avoir résolu notre problème mais celui-ci va ré-apparaître à la première grimpette.
Ce coup ci, nous analysons plus en détail les symptômes et évaluons la possibilité que le problème viennent du turbo. Pas de fuite, mais le liquide de refroidissement du turbo est extrêmement bas et la surchauffe pourrait expliquer la baisse de puissance lorsque les montées sont conséquentes. Nous retournons voir nos nouveaux meilleurs amis -les mécaniciens ! - et nous remédions au problème. Pour communiquer, cette fois-ci, Gérald se débrouille à coup de petits dessins et de "Tamam" (le OK turc), "Kontrol", "pas Tamam", "Problem"...Après 28 thés, on finit par se comprendre!  En parallèle, nous leur demandons de vérifier l'état des batteries du campeur qui se déchargent tellement vite que nous n'osons plus utiliser le chauffage la nuit. Un faux branchement fait tout sauter dans le campeur. Ce qui devait être une simple opération de changement de batterie a terminé en un démontage complet du campeur pour trouver le fusible ou le câble qui aurait pu brûler. Cet incident nous a permis de constater la grande solidarité qui existe entre les Turcs, qui se dépannent entre entre corps de métier. C'est rassurant de voir toutes ces énergies déployées pour résoudre vos problèmes. Mais ce fut tout de même notre deuxième matinée passée dans le garage (et à faire des devoirs à l'arrière de la voiture).

Nous avons aussi amélioré le campeur et notre couchage en aménageant un sommier fait main. En effet, la nuit, le campeur accumule pas mal d'humidité et ce sommier est destiné à faire circuler de l'air. Cela a surtout permis de passer le temps (pour Gérald le bricoleur !).

À Trabzon, nous avons aussi rencontré des personnes dans la même situation que nous - bloqués ! -, notamment Frank, un photographe allemand qui a déjà passé 2 ans et demi à faire le tour de l'Afrique en moto (impressionnant lorsque l'on voit les pays qu'il a traversé). D'autres français sont venus frapper à notre porte  de campeur pour boire l'apéro et comparer nos situations, c'est toujours chouette de se rencontrer !

Aujourd'hui, nous avons décidé de bouger et de quitter Trabzon. Nous nous donnons encore une chance pour l'Iran mais évaluons les alternatives (à grand regrets car l'Iran était vraiment importante pour nous). Le passage vers le nord est beaucoup plus compliqué.

Les options se résument à :

  • Passer en Géorgie et rejoindre le Kazakhstan en passant par la Russie. Cette option représente des risques réels car le point de passage (re-ouvert depuis peu) fait traverser le territoire Tchétchène qui est encore très instable et les montagnes géorgiennes pleine de neige.

  • Des ferrys permettent d'éviter le passage en Tchétchénie mais ils sont coûteux et irréguliers (ce qui peut poser des problèmes avec nos visas qui doivent spécifier des dates qu'il faut honorer).

  • Faire le tour de la mer noire en passant par la Bulgarie, la Roumanie et l'Ukraine. 3,500 km non planifiés. Mais la visite de la Crimée, qui doit être super jolie

  • Trouver un ferry entre la côte turque et la Crimée pour joindre l'utile à l'agréable.

Toutes ces options nous demandent de passer en Russie et au Kazakhstan. Nous allons donc retourner à Ankara ou nous pourrons entreprendre nos demandes de visas russe et kazakhs  Cette option nous permettrait de revenir en arrière au cas ou l'Iran daigne nous accorder notre visa (si, si, c'est possible, Yvana en a rêvé !). On est clairement déçu de la situation mais encore plus d'avoir passé huit jours à Trabzon ou les attractions sont rares, mais le moral tient bon. Nous profitons de ce temps pour relaxer un peu. Les enfants sont quant à eux, exemplaires. Ils font preuves d'une patience extra-ordinaire et ne se plaignent jamais de la situation.

Nous sommes super content de reprendre la route avec Rudolf.

Notre Lion 'Alex' (allusion à Alexandre le grand et Alex du film d'animation Madagascar) est prêt à repartir à la conquête de nouvelles contrées avec les Caribous givrés.



mardi 16 avril 2013

Comment ça se passe dans le campeur de Malcolm ?



Le campeur est comme une maison c'est tout petit. Il y a une petite douche, il y a un cuisine, un lit pour les parents, une salle a manger. Mon lit etait par taîre.Lui de lois est sur le banc. Avant l'eau de la douche était froide après l'eau est devenue chaude par ce que on a trouvé du gaze. J'aime le campeur !

Les bains turcs de Malcolm

On est allé au hammam. Le hammam c'est un petit bain avec un bol. On n'a de l'eau chaude et de l'eau froide. On devait prendre le bol. Et on devait se jeter l'eau dessus. C'est pour se laver. Il y avait un sauna. Un sauna c'est une grosse boitte très chaude. Je navais pas le droit de rentrer. J'ai aimé le hammam !

Un jour dans la nature

Un jour, nous nous demandions ou dormir, quand, nous sommes tombés sur un joli endroit au bord d'un lac. Nous avons donc décidés de dormir là. Le soir, mon père et moi avons installé un feu de bois.
Premièrement, nous avons mis des grosses roches en rond. Deuxièmement, nous avons installé du foin au milieu des pierres. Troisièmement, nous avons mis des pommes de pin sur le foin. Quatrièmement, nous avons installés le bois. Et cinquièmement, nous avons mis des pages de magazine. Il ne restait plus qu"à l'allumer. Quand nous l'avons fait, c'était magnifique.

Le lendemain matin, mon frère et moi avons fait une chasse aux insectes. Nous avons réussi à attraper une sauterelle et une araignée. C'est rare que j'attrape une araignée car c'est rapide et je n'aime pas trop les araignées.

Lois

vendredi 12 avril 2013

Anatolie centrale

Départ vers la Cappadoce


Lundi matin, il est temps de quitter le bord de mer. Bon, les regrets sont vite effacés car nous nous réveillons sous une pluie battante. C'est un véritable déluge qui s'abat sur la petite ville de Kusadasi. Bien à l'abri dans notre camper, nous déjeunons tranquillement jusqu'à ce que nous nous rendions compte que l'eau s'infiltre ! Une fissure dans la fenêtre et les trombes d'eau qui tombent sur le toit imbibe soudainement la paroi de l'espace "dîner". Panique à bord, il faut vite rouler pour éviter l'accumulation d'eau. Évidemment, c'est le jour ou nous devons rattacher le camper à la voiture, ranger les jerrycans, vider les réservoirs d'eaux sales et remplir celui d'eau propre. On s'active dans tous les sens. Gérald se bat avec le chien du camping qui s'est attaqué à la poubelle qu'Yvana avait intelligemment jeté dehors, les enfants se réfugient dans la voiture et dans leurs BDs laissant leurs pauvres parents s'imbiber rapidement malgré les K-way. Bref, le départ fut chaotique et très humide, les vêtements de Gérald mirent 4h à sécher et les habitants de Kusadasi sont probablement encore en train d'écoper !

2 jours de route sont nécessaires pour rejoindre la Cappadoce et ses cheminées de fées. La halte de la nuit est prévue au bord d'un lac, à Ergidil. Au milieu de la première journée de route,
nous dévions de l'itinéraire pour une visite de Pamukkale, une curiosité géologique vraiment jolie. La nature a creusé des terrasses dans la roche, remplies d'eau thermale chaude. Regardez les photos dans la galerie, ça vaut le coup d'oeil, et pour nous, ça valait largement le détour. Surtout que nous avons pu nous dégourdir les jambes avec une belle promenade de plus de 2h. Les enfants ont adoré et Malcolm a fini en caleçon pour se jeter dans les eaux sulfureuses.

Nous avons atteint Egirdil en début de soirée et avons vite trouvé une place pour la nuit: un gentil Monsieur, propriétaire d'un petit magasin sur le côté de la route nous a proposé d'utiliser son parking. Vraiment, la gentillesse turque ne se dément pas.

Mardi matin, le départ se fait tôt, la route va être longue. Devoirs et films au programme pour les enfants, paysages de lacs et de montagnes pour les parents. La route est parsemée de cigognes venues se nourrir dans les champs. Elles sont de passage dans leur migration entre l'Afrique et l'Europe. Plus de trente milles cigognes s'arrêtent en Turquie au printemps et elles sont si appréciées que les Turcs leurs construisent des perchoirs.

Cappadoce - Belisirma


La Cappadoce sera découverte en deux étapes. Nous commençons par visiter la vallée d'Ihlara pour ensuite visiter les villes souterraines. Yvana nous dégote un bon plan comme elle sait si bien le faire, nous nous dirigeons vers le petit village de Belisirma d'où partent des ballades de 3 heures dans la vallée. A l'approche du village, un énorme sens interdit nous laisse bouche bée (et oui, après 6 heures de route le cerveau ne réagit pas toujours très vite). Nous décidons de descendre à pied au village et arrivons pile poil sur le site de camping ou nous pensions aller. Nous sommes super bien accueillis et on nous assure que nous pouvons descendre avec Rudolf (en fait, le sens interdit est la car des gros blocs de pierre menaçaient de tomber mais c'est chose faite...cela rassure).
Nous nous réveillons tôt afin d'éviter les hordes de touristes qui parcoure le chemin de la vallée d'Ihlara (jusqu'à 2000 personnes par jour en haute saison) et partons à l'aventure avec nos deux monstres. La vallée est encastrée entre des falaises abruptes et nous suivons un chemin qui longe une belle rivière. Le chemin nous amène à des grottes aménagées et des églises creusées dans la roche. Certaines sont couvertes de fresques très colorées, c'est vraiment impressionnant. Après une pause repas, nous retournons au village en tentant de suivre Malcolm qui a décidé de faire tout le chemin en courant. « Flèche » fatigue vers la fin mais tient les 9.5km de la ballade sans rechigner. Loïs décide avec son père de fabriquer un couteau et un bâton.
Excellente idée jusqu'à ce que Gérald décide d'entailler son doigt à la place du bois. Rien de grave mais une plaie qui saigne beaucoup. Bref, après qu'Yvana se soit aussi entaillée le pouce trois jours plus tôt, nous pouvons réunir dans le jeu des 7 familles le papa et la maman de la famille maladroite ! Au final, Loïs est super fière de son couteau, Malcolm content d'avoir fini sa ballade, Yvana ravie de sa journée et Gérald heureux de pouvoir fumer un cigare bien mérité. Autre satisfaction, le chauffe-eau et le chauffage fonctionnent bien et nous en avons bien besoin car les nuits sont fraîches dans la région (6 degrés au réveil, ça picote). La pluie nocturne a aussi permis de constater que la réparation des fuites du camper, faite la veille, est efficace. Ce n'est jamais évident sur ces campeurs d'identifier les sources de fuite et nous ne souhaitons pas revivre notre expérience de déluge comme celui du début de semaine.
Nous entamons une petite ballade dans le village afin de nous dégourdir les jambes et croisons des habitants très agréables. Nous dinons copieusement puis apprenons que le Galatasaray (club de soccer d'Istanbul) joue contre le Real de Madrid, l'occasion de suivre un match est trop forte. Gérald part dans un autre bistro pour suivre le match. Expérience particulière car peu de locaux parlent anglais, mais la bière aide grandement à trouver un langage commun. Le match ravive leur patriotisme lorsque le Galatasaray réussit à compenser un retard de 3 buts avant de finalement laisser filer le Real de Madrid. C'était une belle soirée et vivre de tels moments avec des Turcs est très riche. D'ailleurs, c'est marrant de se lever le lendemain en ayant l'impression de connaitre tout le village (ou tout du moins tous les hommes du village car les femmes sont absentes de ces réjouissances...remarque, au Canada c'est pareil, il y a peu d'élues pour regarder un match des Canadiens).

Cappadoce – Goreme et les cheminées de fées


Nous repartons de bonne heure afin d'arriver sur les sites avant les cars de touristes, d'ailleurs nous remercions le ciel d'être hors saison car même durant cette période, nous trouvons ces groupes désagréables et envahissants. Nous traversons de grandes vallées ou les flancs de montagnes ont été aménagés en grottes servant d'entrepôt de patates. Nous sommes étonnés de voir autant de patates car nous n'en avons jamais vu dans les menus...(nous commençons secrètement à rêver de steak-frite sauce café de Paris, après seulement 1 mois loin de la France, cela promet !) Nous entamons la visite d'une ville souterraine située à Derinkuyu. Très impressionnant mais c'est une véritable descente dans ls antres de la terre que nous réalisons. Il faut quasiment se mettre à genou pour progresser dans cette ville creusée pour en protéger les habitants. Malcolm est très téméraire et se pose en éclaireur (même dans un conduit qui était bien noir et faisait peur). Nous ressortons et nous faisons assaillir de vendeurs en tout genre, rien de bien choquant mais nous avions jusqu'ici été épargnés par ce genre de pratique qui énerve vite Gérald. Nous nous dirigeons vers Goreme mais faisons une halte à Urgup. Excellent choix car non seulement le centre ville est agréable à visiter à pied, mais nous y trouvons tout un tas de boutiques vendant épices et sucreries dont nous nous régalons (mmm, loukoums, pistaches enrobées de jus de grenade, toutes sortes de fruits séchés).

La ville possède aussi un hamam. Allez, on y va! Nous nous retrouvons avec des serviettes très seyantes autour de la taille et allons nous laver dans la pièce centrale. De petits éviers à terre sont remplis d'eau et de large bol servent à se verser l'eau dessus. Un bain turc fermé permet d'aller dégouliner. Yvana et Gérald prennent l'option massage qui fut un mixe de torture et de bienfait. Les massages turcs sont vigoureux et ne laissent pas indifférents, mais ils soulagent aussi terriblement et nous ressortons de ces massages ravis. Les enfants, eux, continuent à s'asperger ou viennent jeter un coup d'oeil à leurs parents couverts de mousse et rigolant comme des tordus !

Direction Goreme, que nous avons failli ne jamais visiter car nous nous étions par inadvertance rendus à la mauvaise ville.



Il nous a fallu quelques minutes avant de s'en rendre compte et pendant ce temps nous pensions que les charmes vantés de Goreme devaient être bien cachés ! Nous trouvons finalement le vrai village de Goreme et en effet, celui nous charme dès les premières minutes. Nous décidons de passer deux jours sur place. Goreme est une référence en matière de « cheminées de Fées », ces cônes énormes qui surgissent de la terre et qui ont été ensuite façonnées par les hommes pour en faire des habitations et des monastères troglodytes. C'est très joli à voir et nous vous conseillons de visiter la galerie de photos. Nous finissons notre ballade matinale par une belle excursion au beau milieu de ces formations.
Nous avons eu droit à notre séquence de frayeur lorsque traversant un sentier escarpé des chevaux en libertés se sont mis à s'exciter et ont stressé une chèvre qui a décidé de charger Malcolm. Yvana qui était à coté a eu un bon réflexe en s'interposant. La chèvre a fini sa course en déviant de sa trajectoire mais nous avons eu peur car elle courait vite et droit sur Malcolm. Pour nous venger, nous avons donc décidé de manger plus de chèvre lors de nos repas à Goreme, peut être que celle-ci se retrouvera dans nos assiettes.

L'après-midi, nous jouons les touristes en se séparant en deux groupes.



Les filles partent faire une ballade à cheval à travers la vallée rose pendant que les gars embarquent sur un quad. Cela fait du bien de se défouler un peu, nous alternons routes rapides et petits chemin ou nous faisons du trial. A un moment, nous nous croisons.



C'est l'heure de la fin de la ballade à cheval et Loïs en profite pour tester le quad pendant 40 mn. Comme Malcolm, elle a l'air d'aimer cela et se régale. Une bien belle journée remplie d'activités qui présume une bonne nuit de sommeil.


dimanche 7 avril 2013

Mer Égée

Canakkale ou la serviabilité des Turcs



Nous passons les nombreux contrôles de la douane Grèce/Turquie sans trop de difficultés et prenons le ferry qui nous amène à Canakkale ou nous passons la nuit. Ça y est, au revoir l'Europe, nous attaquons un nouveau continent: l'Asie.
A Canakkale, à court de vêtements propres, nous décidons de loger dans du dur et trouver une place disposant de machines à laver. Notre guide de voyage nous recommande une "pension" (avec wifi et machines à laver !!), en plein centre-ville. Nous tentons de l'atteindre avec Rudolf...grave erreur. Nous nous retrouvons à nouveau dans un dédale de rues étroites avec en plus des Turcs enragés au volant qui vous klaxonnent de partout. Finalement, nous trouvons un parking ou les gérants sont prêts à raboter les coins de Rudolf pour pouvoir le parquer! La pension recommandée par le "rough guide" s'avère décevante, alors Yvana négocie un bon prix dans la pension d'en face "Egem".

Le soir, nous découvrons de nouveau avec plaisir la cuisine locale. Après la Grèce et ses excellentes grillades, la Turquie rivalise grandement et nous nous régalons de mezze, calamars frits et grillades diverses (qui a dit que voyager faisait maigrir ?!). La ville est en effervescence avec une jeunesse très active pour un mardi soir (à notre grand regret car nous aurions bien aimé soit pouvoir sortir et faire la fête ou bien dormir tranquille, mais aucune de ces options n'était apparemment disponible pour nous).
Le lendemain, avant notre départ pour Troie, nous décidons de résoudre nos problèmes de gaz. Mission très importante car, sur notre campeur, tout fonctionne uniquement au gaz (cuisinière, frigo, chauffage et surtout chauffe-eau) et nous avons tous de la peine à nous glisser sous l'eau gelée. Gérald entame donc une marche de 40mn en pleine ville avec une bouteille de gaz vide à la main (les gens regardaient tout de même bizarrement). Les Turcs sont super aimables, ils y mettent tous de la bonne volonté, mais le constat est partout le même... ça ne marchera pas. Les standards sont différents dans tous les pays et acheter une bouteille locale nécessiterait de bricoler l'arrivée du gaz sur le campeur et donc de faire face à un nouveau problème à chaque changement de pays. La seule option consiste à trouver le moyen de remplir les bouteilles apportées depuis le Canada. Après ces échecs, nous sortons de la ville en direction de Troie et tentons une dernière chance en apercevant une station service qui vend du gaz liquide pour véhicules GPL. La station se trouve dans une zone industrielle remplie d'ateliers en tout genre. À notre arrivée, 5 personnes viennent nous prêter main forte pour voir comment nous pourrions remplir ces bouteilles, le patron lui même va chercher un adaptateur pour GPL hollandais et se rend compte que celui-ci n'est pas très loin de faire la job. Il appelle un des ateliers en face et nous demande de nous y rendre avec l'adaptateur. Après 1 heure de négociation et d'attente, des fraiseurs-tourneurs fabriquent sur mesure un adaptateur qui va parfaitement avec notre bouteille de propane et les pistolets utilisés pour des remplissages de GPL. De retour à la station service, un employé qui a l'air de s'y connaitre très bien (connaissant la masse exacte du GPL afin de respecter la charge des bouteilles) nous aide. Pour 8kg, nous remplissons chaque bouteille avec 14 litres de GPL. L'opération se passe bien, personne n'explose et nous repartons fiers et heureux de posséder du gaz.
Ce jour-là, nous campons dans la nature, pas loin du site de Troie. Nous avons trouvé, au bout d'un long chemin de pierres (type voie romaine qui secoue !), un endroit ou poser le campeur. Au bout de quelques minutes, un vieil homme turc nous rejoint. C'est un apiculteur dont les ruches se trouvent à 150m. Il nous averti de ne pas trop nous approcher. Nous restons avec lui et parvenons à avoir des discussions malgré le fait qu'il ne parle pas anglais (ni nous le turc). Il est très drôle et très aimable à l'image des Turcs que nous avons rencontrés jusqu'à ce jour. Nous lui achetons un pot de miel pendant que Malcolm et Lois partent avec leur épuisette pêcher les nombreuses grenouilles qui traînent dans la mare d'à coté. Bon, heureusement, que nous avions prévu un repas, car pour les cuisses de grenouille c'était râpé  Nous chasseurs sont rentrés bredouilles, il était apparemment plus fun de sauter dans les flaques d'eau avec les bottes...




Troie et L'ile de Bozcaada

Ahahah, à nous le cheval de Troie. Nous motivons les enfants en leur racontant l'histoire de ce cheval, de la guerre qui a "peut-être" eu lieu, de la réplique du cheval dans laquelle les touristes peuvent monter... Nous avons la chance de visiter les sites hors saison, donc tranquillement car le tourisme de masse arrive plus tard dans la saison.
  Malheureusement, nous oublions aussi que, bien souvent, c'est le temps des maintenances. C'est donc un cheval couvert d'un énorme drap opaque qui trône au milieu d'un tas de pierres. Nous nous prêtons au jeu de visiter le site et découvrons de belles choses. Cela valait la peine mais nous ressentons malgré tout un peu de frustration de ne pas avoir vu le cheval (tout du moins son replica. C'est un peu comme si nous avions visité Paris et que la ville l'avait démontée pour entretien ou bien visiter New York et ne pas pouvoir entrer dans Central Park ! - (Avis de Gérald...Yvana ne compare pas la Tour Eiffel à un cheval de bois style Ikea).
Le beau temps nous incite a suivre le plan d'Yvana: visiter l'ile de Bozcaada. Sur le chemin, nous découvrons des cigognes nichées en haut d'un poteau. Nous en profitons pour leur dire de se méfier des carpes frites d'Alsace !!!
Un ferry nous amène sur l'île: la petite bourgade principale, petit port de pêcheurs, est bordée d'une des plus grosses citadelle de la région. L'endroit est magnifique ! Nous décidons de partir explorer les côtes et les petites criques. Conquis par la couleur de l'eau et appelé par le sable, nous nous arrêtons rapidement sur une plage pour profiter de l'après-midi. Malcolm et Gerald jouent au ballon pendant qu'Yvana part escalader des rochers et que Lois se lance à la pêche aux crevettes (plus fructueuse que les grenouilles !). Nous retournons en ville le soir pour déguster poissons et mezzes et enfin goûter au raki (!), et repartirons dormir sur la plage pour être bercés par le son des vagues.

Kusadasi et Efes


Après une halte à Bergama, pendant laquelle nous avons vu une magnifique basilique de briques rouges et une affreuse araignée verte qui a grimpé sur la jambe de Loïs pendant sa douche, nous nous arrêtons à la ville de Kusadasi en suivant les recommandations d'un Turco-Canadien, rencontré sur la route. Nous faisons une halte de 2 jours dans cette ville du bord de mer; nous profitons de rester au même endroit pour décharger le campeur, vérifier deux ou trois choses sur Rudolf et laisser les enfants courir partout et profiter d'un peu de liberté.
Le camping choisi se situe en plein centre ville, sur la marina. Nous découvrons, le samedi soir, une effervescence qui nous fait modifier les plans de notre dîner  les légumes cuits dans le campeur attendront demain !! Nous passons une bonne soirée (foot pour les gars et Lois, poisson grillé et paix royale pour Yvana) et décidons, pour la première fois de notre voyage, de mettre le réveil le lendemain pour la visite du deuxième site le plus fréquenté de Turquie: la ville antique d'Efes.Excellente décision, nous arrivons sur le site à 8 heures et sommes éblouis par cette ville magnifiquement restaurée et très préservée. Nous finissons notre visite alors que des hordes de Francais, Allemands et autre envahissent le site.



Nous croisons sur ce site les traces d'Alexandre le Grand: c'est lui qui est à l'origine de ce voyage. Nous irons poursuivre sa trace en Iran si tout va bien. Le reste de la journée est dédié à des activités reposantes avant de reprendre la route vers la Cappadoce et les montagnes ou, parait-il, la température la nuit est actuellement négative...(Yvana: Argh ! je m'étais bien habituée au t-shirt et aux apéros en bord de mer)

mardi 2 avril 2013

Les premiers jours de Malcolm

La première journée, nous sommes aller en Italie. En Italie, les repas principal s'est souvent des pizza et des pâtes. La deuxieme journée on est allé en croatie. on à visiter un chateau. après on a jouer au parc. un autre jour on a fait une cabane dans un camping.

Les premiers jours de Loïs

Nous sommes partis de Belfort (France). J'étais contente d,aller dans des pays que je connais pas. Depuis quelques jours, nous avons visité l'Italie, la Croatie, le Monténégro, l'Albanie et la Grèce. J'ai bien aimé l'Albanie. C'est joli les champs de fleurs. Puisque les routes étaient trouées, ma mère disait que c'était un fromage à trous. J'aime bien aussi la Grèce. Mon frère et moi avons fait des parties de UNO. J'en ai gagnées 5 sur 7. Sur un lac, en Grèce, on pouvait faire des tours de bateaux. Mais on en a pas fait. Il y avait des pêcheurs avec des cannes à pêche électriques ! À Dubrovnik (en Croatie) il y avait un grand casino. J'aurais bien aimé y aller mais c'est 18 ans et plus.En Italie, on a mangé des pâtes, des pizzas...J'adore mon voyage. j'ai hâte de découvrir d'autres pays que je ne connais pas.

les balkans et la Grèce

La Croatie et la série des "premières fois"


Après la neige des hautes montagnes traversées en Croatie et poussés par le besoin d'une douche chaude, nous nous arrêtons au camping 'Sirena' à Omis. Milan nous accueille chaleureusement dans cet endroit qui surplombe la mer. 
Les emplacements en terrasse, entre les pins, nous offrent notre première vraie détente.Finalement, nous tombons sur le centre technique d'inspection des vehicules ou nous pouvons laisser Rudolf - 20mn de marche de la Vieille Ville de Dubrovnic. Les efforts ont payé: la ville est magnifique et cette pause nous fait grand bien après cette route stressante et étroite de la côte croate. En fin d'après-midi, nous repartons pour trouver un endroit ou dormir avant la tombée de la nuit (ce qui fut raté d'ailleurs...nous avons carrément traversé la frontière du Monténégro à 19h30, affamés). Difficile de trouver un endroit ou nous nous sentons à l'aise de nous installer. Nos déambulations nous mènent au fond d'une petite route que nous mettrons 20 mn à parcourir tellement l'espace était reduit de chaque coté. Finalement, nous nous réveillons face à la mer dans un petit port ou nous déjeunons tranquillement. Bon, nous sommes malgré une bonne nuit, un peu usés par ces petites routes qui demandent une concentration de tous les instants.
Cela fait du bien de savourer le premier pastis, voir les enfants jouer en extérieur et profiter du calme. Le soir, la femme de Milan nous prépare poisson, saucisses, côtelettes et légumes au barbecue - impossible de tout finir ! - et Milan nous fait déguster des apéritifs aux noms imprononçables. Nous repartons le lendemain pour finir notre découverte des côtes croates et arrivons à Dubrovnic, "perle de l'Adriatique@ comme la surnomme le Petit Futé. Après les rues escarpées de Belfort, nous poussons nos limites - question largeur et hauteur de Rudolf - en passant en pleine vieille ville (magnifique parait-il, mais nous n'avons rien vu à ce moment-là tellement nous stressions en nous faufilant entre les voitures!). 
Après 30 mn de supplice à tourner en rond (et à repasser une deuxième fois par la vieille Ville, aie, aie !), nous nous perdons dans Dubrovnic.

Le lendemain, nous partons en direction de la Grèce, via l'Albanie. Nos tergiversations sur le chemin et notre GPS Garmin nous font perdre pas mal de temps: le GPS a décidé d'inventer des routes introuvables, il remplace des routes par des lignes droites, du style, si vous étiez des oiseaux, vous pourriez rejoindre cet endroit en prenant cette direction!). Le Montenegro se révèle moins vallonné mais tout aussi superbe que sa voisine croate, et nous y croisons des gens vraiment aimables, curieux et ouverts. Un coup de coeur pour Yvana. Nous continuons notre chemin vers l'Albanie mais commettons l'erreur de surestimer nos capacités à traverser le pays avec un plein. Ce qui parait anodin vu le nombre de stations services au bord de la route - à peu près une tous les 50m ! - mais nous déchantons en découvrant que les stations ne prennent ni carte ni euro... oups...Nous filons donc vers Tirana pour trouver un banque (un samedi à 17h évidemment...au final, on s'en sortira bien en tombant directement sur un ATM qui prend les cartes visas). Au passage. nous traversons une région très pauvre mais très belle. Nous avons droit à tous les clichés possibles. Cela commence avec des vaches sur le bord de la route, puis des ânes, ensuite des dindons énormes, des vendeurs de lapins, puis cela enchaîne très vite avec des aspects assez particuliers: voir un véhicule vous arriver en pleine face parce qu'il a decidé de doubler même si il voit que vous êtes en face (les Albanais sont habitués à se tasser dans ce genre de situation mais au début cela surprend), le troupeau de vaches qui attend pour traverser l'autoroute (!), le gars qui se repose en se couchant sur la barrière qui sépare les deux voies de l'autoroute, la voiture sur l'autoroute en sens inverse (!!),


les innombrables trous qui n'ont de concurrence que ceux de Montréal ...
Bref l'Albanie surprend. Contrastes saisissants entre les faubourgs aux allures de bidonvilles de Tirana et les centre commerciaux flambants neufs qui poussent comme des champignons, entre les coiffures traditionnelles des femmes albanaises et les bandes de jeunes qui flânent en ville, entre les ânes qui tirent les charrettes de foin et les Lexus qui les doublent. Vraiment, la route depuis la Croatie est à faire et à refaire. Un vrai dépaysement et de la beauté plein les yeux si proche de l'Europe.

La Grèce

Après un parcours des plus chaotiques pour repartir de l'Albanie (passage à travers des crevasses, éboulements sur la chaussée, trous énormes), nous atteignons la Grèce ou nous rejoignons la magnifique ville de Ioannina qui borde un lac.
après 8 heures de voitures très tendues et une entrée en ville très remarquée (passage de ruelles étroites mais on commence à s'y habituer), nous trouvons une belle place le long du lac, a moins de 100m de la ville. Une ballade nous fait le plus grand bien et nous dégustons un bon apéro bien mérité au soleil. Après un nuit de repos nous repartons. Les autoroutes grecques nous permettent de tracer et rejoindre un petit coin de bonheur au bord de la mer. Enfin, du camping sauvage en plein milieu de la nature. Lois et Gerald décident de se jeter dans l'eau de la mer, malgré la température de celle-ci. L'eau est gelée mais



après les heures de voiture réalisées les derniers jours, rien ne peut arrêter notre enthousiasme.
Malcolm, lui préfère se contenter de tremper le bas des jambes. Ensuite, nous sortons les boules de pétanque pendant qu'Yvana organise la chasse aux œufs de pâques (il faut se dépêcher car il fait chaud et les chiens errants sont affamés). Nous nous reposons au calme de la nature et repartons le lendemain avec l'espoir de rejoindre la Turquie, qui représente un des trois objectifs majeurs de notre périple.