jeudi 28 mars 2013

Départ Croatie

Départ


Ça y est, mardi 26 mars, nous avons finalement quitté la civilisation. Rudolf et les Caribous se sont mis en route à 11h28, décidés à profiter du voyage. Nous avons donc opté pour la petite route de campagne au lieu de l'autoroute. Résultat, le trajet Belfort-Bâle a pris des heures et l'arrêt dans le charmant restaurant typique alsacien s'est soldé par un plat de carpes frites immangeables (j'avais compris carpes AVEC des frites!!). Du coup, nous avons repris l'autoroute ! Après avoir récupéré notre carnet de passage en douane à Bâle, nous avons traversé la Suisse en empruntant le tunnel du Gothard et avons rejoint l'Italie. Non, je ne vous raconterai pas notre première nuit sur l'aire d'autoroute. Je vais attendre d'avoir de belles histoires sur des bivouacs en pleine campagne au milieu de paysages hallucinants (oui, oui, ça va arriver!).
Le deuxième jour, nous étions toujours optimistes et après la frontière slovène, nous nous sommes perdus sur des petites routes et avons déniché le petit resto typique bien meilleur que le premier!

Petite dame qui servait et cuisinait en même temps, joli décor et ... silence. Pas de musique en fond et surtout une table de travailleurs à côté de nous qui n'ont pas dit un mot de tout le repas. Vous imaginez qu'on a du leur paraître bizarre avec nos jeux de sociétés et nos enfants bavards.
La Croatie se révèle très belle mais surtout diversifiée: promenade en bord de mer dans la magnifique ville de Rovinj, apéro en terrasse au soleil en regardant les enfants jouer et le lendemain,
les deux pieds dans la neige et un mercure au-dessous de zéro alors que nous traversons des "Alpes". Ça tombe bien que nous ayons de la route à faire aujourd'hui. Rudolf est bien chauffé et très confortable.
Quant à la boîte, pour l'instant, nous l'utilisons au minimum. Les nuits sont fraîches mais correctes (bon, sauf pour moi qui ressemble à une tranche de jambon prise en sandwich entre Gérald et un enfant...) et nous avons pris notre premier petit déjeuner ce matin, avec notre mini-réchaud: chocolat chaud, café, thé, tartines et céréales. Pour une utilisation plus intensive de la boîte, nous attendons de remplir nos bouteilles de gaz. Nous avons eu un faux espoir hier en dénichant une sorte d'usine de remplissage...mais notre embout n'a pas le bon diamètre. Argh, dire que nous avons failli avoir chaud !!
En tout cas, les enfants ont déjà pris leurs marques dans la voiture: livres, devoirs, jeux de société, films, DS. Ils apprécient pour l'instant nos grands trajets. Gérald maîtrise Rudolf et dépasse allègrement les camions. Moi, j'entame mon sevrage de wifi et tente de nous diriger avec les moyens du bord (le GPS nous a déjà fait prendre quelques détours bizarres...). Bref les Caribous s'acclimatent tranquillement à leur nouveau quotidien.

jeudi 21 mars 2013

France - le retour

Hourra - les nouvelles plaques sont livrées


Après les multiples relances d'Yvana auprès de l'organisme Canadien qui délivre les certificats d'immatriculation nous avons, ce lundi 25 mars reçu de Fedex notre nouvelle plaque d'immatriculation synonyme de départ. 

Nous profitons de ces derniers moments pour préparer Rudolf et son chargement, et nous quittons papy Guy et mamie Mireille après un dernier repas (non arrosé celui-ci).

Direction Belfort ou nous attendent Olivier et ses trois drôles de dames. Malcolm profite de la soirée pour peaufiner ses talents a Just Dance avec Olivia et Rose pendant que Lois découvre les jouets des filles de son parrain. Après une soirée ou nous passons à travers tous les succès des années 80 en sirotant du whisky en compagnie de Julie et olivier. nous nous couchons une dernière fois dans un véritable lit et une douche chaude. Le lendemain, nous retrouvons au petit déj, Martial qui était venu avec Olivier et toute une gang à Montréal faire une escapade en moto-neige l'année dernière. Olivier enfile son habit de soudeur et s'attaque à la découpe et au soudage des rampes de désensablage.
Son ami Claude aide et fournit de précieux conseils sur les attaches de Rudolf (des ridelles faites de chaines en acier). Sur les 4 personnes présentes, un consensus est atteint sur le fait que des ridelles rigides attachées au campeur par 3 boulons fixés à du bois ne causeraient que de gros dégâts sur des chemins de terre et nous souhaitons pas prendre le risque de voir notre cellule exploser à la première secousse. Nous optons donc pour des sangles qui absorberont mieux les chocs. Olivier se charge de nous offrir ces sangles en plus des plaques de désensablage, nous nous en souviendrons certainement dans les moments ou nous en aurons besoin. Autre bricolage moins exigeant mais tout autant important; la plaque de Rudolf a été rivetée afin d'éviter un nouveau vol de celle-ci. Voila, nous sommes désormais prêt à partir. Olivier se propose de nous accompagner mais c'est à un véritable labyrinthe Belfortain auquel nous devons faire face - demi tour face à un pont de 3.5m de haut (la clim' n'aurait pas survécue), virages serrés et passage dans une ruelle ou le camion passait juste, juste de chaque coté. Finalement, nous sommes heureux de retrouver l'autoroute ou Rudolf se sent plus à l'aise.


La patience ou l'art du voyageur


Comme cela fait 8 fois que nous annonçons la date de notre départ pour l'aventure, et 8 fois que nous la changeons, Je pense qu'il vaut mieux ne plus en fixer; on va donc juste dire que le départ approche. En quelques mots, pour vous résumer la situation: la plaque de Rudolf est donc considérée comme définitivement perdue (et orne probablement une cheminée à ce jour !), la nouvelle plaque se balade entre le Canada et l'Europe et devrait arriver sous peu, demain nous saurons si nous pouvons simplement modifier notre contrat d'assurance européenne (lié au numéro d'immatriculation) et si nous pouvons récupérer le nouveau CPD sur le chemin ou si nous redescendons le chercher. L'administratif est donc géré. Reste la boîte maintenant.
Hé oui, Mademoiselle est fragile et a eu bien du mal à supporter le voyage. Nous avons constaté des fissures qui laissent passer l'eau et cela imbibe l'intérieur.Plus un interrupteur qui a grillé, une charnière qui s'affaisse, des vidanges à effectuer, Bref, Gérald le bricoleur s'en est donné à coeur joie et nous a retapé notre boîte avec succès.

Tout est sec et propre. Les affaires sont presque toutes installées, il y a vraiment PLEIN de place: pastis, tous les lapins en chocolat (merci !), les ballons de foot, les piles de livres (merci encore !!), les outils et même la valise en dur de Malcolm ont trouvé leur place.

Comme d'habitude, on ne peut s'empêcher de penser que l'incident des plaques nous a obligé à prendre le temps nécessaire pour mieux se préparer. Je vous dit, il doit y avoir un Dieu pour les voyageurs!

Nous avons testé notre patience, nos nerfs et les talents de bricoleur de Gérald. C'est bon, on peut y aller ! :-)



Mission - Récuperation de Rudolf


Je me levais le 19 mars avec la détermination de remplir cette mission périlleuse: récupérer Rudolf qui avait été séquestré pendant plus de 3 semaines dans un environnement hostile et humide. Les plans initiaux de l'agent ukrainienne Yvana Cekikivala et moi ont du être changés car les vilains marins d'eau douce ont décidé de retarder l'heure d'arrivée de Rudolf. Après avoir décrypté les complexes explications des agents spéciaux Italo-Corse Béré et Pat, je me suis rendu discrètement (à 5 heures du mat') jusqu'à l'aéroport de Genève. J'ai pu déjouer les douaniers assez facilement pour me rendre à l'avion qui m'emmenait jusqu'à Bruxelles. La mission s’annonçait facile car mon homologue russe Dimitri, basé à Zeebrugge, avait anticipé pas mal de choses et j'avoue qu'il a fait un super travail. En effet, tout s'est presque (!) déroulé comme sur des roulettes. Bon, c'était sans compter sur les autorités belges qui ont transformé le réseau des trains en un complexe labyrinthe. L'ennemi avait même infiltré la dame au guichet des chemins de fer belges: elle m'avait promis une seule correspondance jusqu'à Zeebrugge...En fait, il m'aura fallu changer 4 ou 5 fois de train et finir par le tram puisque le train ne s'est jamais rendu à destination ! Petit aparté sur l'humour belge: le contrôleur  à qui j'ai eu le malheur de demander à quelle heure le train était sensé arrivé alors que celui s'était momentanément arrêté  m'a répliqué avec un accent typique "Bein, à ce rythme, cela risque de prendre quelques jours hein!!" Sur le coup, j'ai ri jaune mais j'avoue que cette réplique était finalement pertinente !
Bon, je ne me suis pas laissé perturber par ces drôleries. A la sortie du train, pas de Dimitri en vue, pas de connection internet pour envoyer un message et pas de téléphone... Je me suis rendu au café Monte Carlo (qui n'en porte que le nom...). J’appelle Dimitri qui déboule 10 minutes plus tard et tout s'emballe. En moins d'une heure, nous ressortons Rudolf du port et célébrons notre victoire à une station service lorsque Dimitri me sort: "au fait, vous n'avez pas de plaques d'immatriculation au Québec? Nous, en Belgique, nous en avons une devant et une derrière". Petite sueur froide... Je sors vite du véhicule pour lui montrer l'endroit ou la plaque se situe, et là, stupeur, ces pirates, terreurs des bacs à sable n'ont rien trouvé de mieux que de démonter et piquer la plaque d'immatriculation !!! Ils ont eu par contre la délicatesses de remettre les vis. No comment. Après quelques minutes d'énervements, pendant lesquelles Dimitri a préféré s'éloigner rapidement de moi (je crois qu'il a senti que cela m'aurait défoulé de taper sur quelqu'un), je réfléchis  Au final, j'élimine l'option consistant à me présenter à un poste de police belge (de peur que ceux-ci m'interdisent de repartir avec le véhicule) et décide donc de rejoindre Yvana Cekikivala, et nos deux apprentis agents, Malcolm l'écossais et Loïs la saucisse à Nancy. là-bas, nous serons au moins surs de bien manger et de bien dormir. Je roule donc pendant 5 heures et traverse 3 pays le plus discrètement possible (facile avec un 5 tonnes...!). Mais c’était sans compter sur nos ennemis. Ils ont piraté mon GPS qui m'a fait traverser Bruxelles en passant en plein centre ville, incluant de surcroît une bonne dizaine de minuscules tunnels (la hauteur de Rudolf dépasse les 3m50). J'avoue qu'un verre de whisky à ce moment là m'aurait fait le plus grand bien. Force est de constater que j'ai pu donc parcourir 450 km et traverser deux frontières sans me faire arrêter, ouf ! J'ai quand même contacté Yvana afin qu'elle prendre connaissance des démarches à effectuer pour pouvoir récupérer de nouvelles plaques, on ne sait jamais, ça peut servir ! La mission était réussie, mais le départ de notre voyage devra être encore une fois reporté afin de régler quelques petits problèmes que nous partagerons avec vous rapidement dans un prochain rapport (aaaargh, y a une fuite !!!). Pour le moment, les agents se reposent et préparent leur monture qui devra tenir jusqu'au Pacifique. Ces quelques jours de retard seront certainement bénéfiques pour le reste du voyage, car autant Rudolf a l'air d'avoir supporté ce voyage, autant la boite camper semble avoir été maltraitée durant le voyage. Nous allons donc profiter de notre repos forcé à Nancy pour effectuer un examen complet des tortures que la boîte camper a subies pendant sa longue détention. Au final, on s'en sort bien: les plaques et papiers devraient être récupérés en quelques jours, et nous aurons du temps pour faire quelques réparations et installer nos affaires dans notre nouvelle maison. D'ailleurs, quand Yvana va constater qu'il reste de la place dans les placards, c'est sur qu'elle va vite trouver de quoi les remplir !

vendredi 15 mars 2013

Suisse

Ça y est, les Caribous sont en Suisse, deuxième et dernière étape ou nous bénéficions du luxe de dormir dans des lits (avec une couette toute douce, merci Bérénice et Patrick !) et prendre des douches (chaudes!) dans une salle de bain de plus d'1 mètre carré. Malgré tous les bons moments passés en Suisse et en France, nous nous réjouissons d'aller chercher Rudolf qui est enfin arrivé à Zeebruge et de manger des boîtes de conserves froides (et oui, nous sommes givrés....).

Le retard du bateau nous a forcé à trouver un plan B et à modifier certaines dates. Cela a demandé de la flexibilité à beaucoup de gens et nous les en remercions.

À l'occasion de la soirée "filleules", Yvana et Loïs ont pu passer un excellent moment avec Maeva et Mona au Bowling de la Praille.



La famille a saisi la chance d’être rassemblée pour fêter les 70 ans de Papy Georges a l’hôtel Kempinsky de Genève.

Les parents ont bien mangé et les enfants ont dévalisé le buffet des desserts...ils ont eu leur dose de sucre pour les 7 prochains mois !



Samedi, nous sommes allés rencontrer en chair et en os les héros d'Yvana: les "Glen", une famille ayant parcouru le monde pendant 18 mois (http://www.lesglen.net/) dans le même genre de boîte que nous.



Nous avons profité de leur expérience pour évacuer certaines incertitudes et questionnements. Merci pour le super dîner et pour le partage des Petshops et du ballon de foot ! On vous attend à Montréal pour vous raconter à notre tour notre périple !


Lundi soir, soirée avec les amis mais nous allons tenter de rester raisonnables car demain, nous nous levons tôt pour une journée bien chargée. Le jour de retrouver Rudolf s'en vient. Le départ en autonomie totale est fixé au jeudi 21 mars.

Un grand merci a tata Lucie, papy Georges, tonton Mathieu, tata Flo et Paul pour leur accueil. Un grand merci aussi à Bérénice et Patrick de nous avoir hébergés pendant ce séjour. Un gros au revoir à tous les amis que nous avons pu revoir durant cette semaine et ceux que nous n'avons pas pu rencontrer.

jeudi 14 mars 2013

Amusant voyage !

Salut tout le monde!

Je suis a Nancy chez mes grand-parents. Ils nous hébergent car Rudolf (la voiture) a un retard de deux jours. Cependant, nous sommes déjà allés à Paris.On a vu  l' arc de Triomphe, la tour Eiffel... Etc. On a même vu la cathédrale ou habitait Kasimodo. Malcolm et moi, on a mangé une crème glacée et des crêpes au Nutella. On s'est fait faire vacciné. J'ai beaucoup aimé faire le shoping au galeries Lafayette.

Lois

mardi 12 mars 2013

la france vue de Malcolm

bonjour,

a paris j'ai vu la tour Eiffel mais on na pas pu i monté parce qu'il y avait trop de monde dans la fil. Aujourd'hui, je suis a nancy chez papy et mamie. Samedi soir, j'ai dansé avec Pauline et Margot a 'just dance' chez tata Nathalie.

Tonton gilles m'a fait monté sur sa moto cross.

Malcolm

dimanche 3 mars 2013

France

Nancy


Deuxième étape de notre périple en terrain connu: Nancy. Hébergés chez Papy et Mamie, nous profitons de bons repas que nous n'aurons certainement plus dans les 6 mois à venir. De bonnes soirées, des visites avec plein de vieux souvenirs qui resurgissent ...mais aussi un lot de mauvaises nouvelles, notamment le retard du bateau qui transporte Rudolf, ce qui nous oblige à changer tous nos plans. Rien de bien grave mais des soucis logistiques qui se rajoutent à ceux que nous avions déjà à gérer, c'est-à-dire finaliser nos achats de divers équipements et réserves nécessaires au voyage. Au final, nous avons passé plus de temps à arpenter l'hypermarché Cora et le magasin de sport Decathlon que les sites historiques de Nancy, comme la place Stanislas ! En effet, impossible de tout trouver lors de nos passages dans ces magasins: entre les oublis, les comparatifs et les "y a pas ma taille!", on trouve à chaque fois à peine la moitié des affaires dont nous avons besoin...de sorte qu'à la fin, on doit y retourner le lendemain... Au bout de 5 jours à Nancy, nous arrivons enfin au bout de la liste. Mais c'est un peu frustrant de passer la moitié de nos journées à courir faire les magasins pour chercher des bottes, des chaussures de marche ou des mèches pour réparer des pneus. Surtout vu le peu d'entrain que l'un et l'autre avons pour le shopping en général !

L'autre mauvaise nouvelle, c'est le temps. Il neige sur toute la France et cela va rendre notre voyage en Belgique et la traversée des Alpes plus compliquée. Là aussi, nous allons procéder à quelques changements et notamment contourner certainement les Alpes par le nord, pour éviter cols et tunnels.

Mais bon, nous gardons le moral. Nous serons rassurés de récupérer Rudolf et nous nous réjouissons de pouvoir démarrer notre véritable expédition (départ prévu pour le 21 mars...premier jour du printemps, ça devrait nous amener un peu de chaleur, non ?)

On aime: le couscous de Mamie, les excellents vins de Gilles, le carton entier de livres pour enfants de Gilliane et Célian, "Just Dance" chez Margot et Pauline, les apéros de Papy, le lisseur et la quiche de Nathalie, les M&Ms de Fred et Sandra, Décathlon et le réapprovisionnement en affaires de randonnées, les virées en VTT dans la forêt de Hayes, les bars universitaires de Nancy.


Paris


Et voila, notre aventure démarre enfin. Les derniers jours ont paru longs malgré le nombre de choses à régler avant le départ. Nous avons pris l'avion de Montréal le dimanche 3 mars avec comme première destination, Paris.

Nous jouons les touristes de base en enchaînant les ballades: visite du Louvre (extérieur seulement, le musée aurait pris toute la journée), les quais de la Seine et la Cathédrale de Paris le premier jour.



Aujourd'hui, ce fut quelques bonnes heures de marche: place Vendôme, place de la Concorde, les champs Elysées, la butte Montmartre et sans oublier l’inévitable Tour Eiffel.

Deux constats. Premièrement, je ne sais pas si c'est la saison qui veut cela ou bien si les serveurs viennent tous de province, mais le mythe du Parisien cabochon en a pris un coup, car pour le moment, nous ne sommes tombés que sur des gens hyper aimables et serviables.

Deuxième choc culturel: le Parisien n'aime pas se faire tutoyer comme c'est le cas à Montréal. Il vous fait vite comprendre son mécontentement par une remarque acerbe, avec un air hautain très parisien. C'est promis, on va retrouver notre vouvoiement.

On aime: les entrées de métro, introuvables mais tellement belles quand on tombe dessus, les spectacles de rues dont celui du footballeur de Montmartre, capable de dribbler au sommet d'un lampadaire, les rues sans "slush", les premiers bourgeons, chaque bâtisse dont on devine l'histoire, le style des Parisiennes et les carafes de vin à 8 euros.